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Jury
Jeunes compagnies

Cette année, nous aurons un jury spécial pour la catégorie Jeunes compagnies, le vendredi 5 avril à 20H.

Nous avons le plaisir d'accueillir Nawal Aït Bennala, Hervé Koubi et Tarek Aït Meddour.

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Nawal Aït Benalla, débute la danse classique et jazz à 11 ans.

À 19 ans, début de carrière avec l’Armstrong Jazz Ballet.

Artiste polyvalente, elle se produira autant au Théâtre dans le Cyrano mis en scène par Jacques Weber, qu’à l'Opéra avec Yannis Kokkos au théâtre du Châtelet.

En 2000, elle sera choisie par le célèbre DJ Laurent Garnier pour sa tournée mondiale.

Passionnée de transmission, elle obtient son Diplôme d'État au CND Paris, en 2005.  

Elle intègre La Baraka en 2006 comme interprète et devient rapidement une figure de la compagnie. Elle développe au sein de La Baraka des projets où art et engagement social sont indéfectiblement liés, comme le Pont Culturel Méditerranéen entre la France et l’Algérie, ou Premier(s) Pas avec les Fondations Edmond de Rothschild.

Depuis 2018, elle co-dirige La Baraka, aux côtés d’Abou Lagraa, en portant le projet d’installation de la Cie à La Chapelle.  La Chapelle Sainte-Marie devient, un lieu d’accueil en résidences de création pour les compagnies de danses nationales & internationales. 

« DO YOU BE » (2015), sa première pièce, se jouera à la Maison de la Danse de Lyon, pendant la quinzaine de l’égalité Femmes-Hommes.

En 2020, elle continue d’affirmer son ambition avec PREMIER(S) PAS pièce pour 8 danseurs·ses, saluée par la critique.

Sa dernière création « SUR TES ÉPAULES » ouvre le Festival International de danse de Mayence le 8 mars 2023, suivie de l'ouverture de saison du Théâtre Silvia Monfort, Paris (octobre 2023).

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Tarek Aït Meddour est un chorégraphe et interprète au parcours riche de multiples rencontres et d’enseignements exigeants qui l’ont conduit à façonner une danse précise et métissée. Issu des arts martiaux, il se forme à l’École nationale des Arts de Créteil puis à l’Académie internationale de Danse de Paris. Après des débuts à l’Opéra de Paris aux côtés de Laurence Fanon, au Théâtre du Châtelet avec Robert Carsen, puis avec Kim Brandstrup au Royal Opera de Londres, il intègre le Centre Chorégraphique National de Nantes sous la direction de Claude Brumachon et Benjamin Lamarche. Il collabore ensuite avec les compagnies KH avec Karim Khouader, Cie Black Sheep avec Johanna Faye et Saïdo Lehlouh, Cie Makiato avec Tatiana Seguin, Cie Ezio Schiavulli, et rencontre le travail de Giuliano Peparini et de Benoît Swan Pouffer. Plus récemment, il intervient sur la création de l’opéra baroque Alcione, auprès de Raphaëlle Boitel, à travers le théâtre physique mêlé aux arts du cirque. Il travaille également sous la direction de Philippe Giraudeau à l’Opéra de Paris et au Théâtre des Champs-Élysées, ainsi qu’avec Marie-Ève Signeyrole pour une création originale pour l’Orchestre de Chambre de Paris- Baby Doll. 

Il est le fondateur de la compagnie Colégram, créée en 2016, qu’il a pensée à la fois comme un outil de création mais également comme un vecteur de pédagogie et de partage de sa recherche. Nourrie des disciplines académiques mais également d’influences urbaines, la compagnie développe une danse contemporaine hybride, émotionnelle et engagée. Ses actions - stages, ateliers, performances, conférences - touchent tous les publics. Depuis la création de Colégram, des projets de médiation ont été développés auprès d’EHPAD, de centres de réfugiés, de centres pénitenciers et auprès de personnes en situation de handicap psychique et/ou mental. Par ailleurs, la compagnie compte à son répertoire Le Bal, Résister, Tawam, ainsi que le solo Ventisei et une quinzaine de création pour de jeunes ballets partout en France. Régulièrement invité comme jury de concours, il entretient également un lien étroit avec l’enseignement et la transmission.

Chorégraphe de plusieurs projets événementiels, il met en scène le dernier défilé pour Columbia.

Enfin, avec Cécile Combaret et Sarah Perret Vignau, il co-fonde FMR, festival international de danse contemporaine à Arles. 

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Formé à « l’école de la danse », notamment chez Rosella Hightower, Hervé Koubi débute sa carrière d’interprète

dans des pièces de Jean-Christophe Paré et d’Emilio Calcagno.

Danseur ensuite au Centre Chorégraphique National de Nantes Claude Brumachon et Benjamin Lamarche puis au Centre Chorégraphique National de Caen avec Karine Saporta et dans la Compagnie Thor à Bruxelles avec Thierry Smits c’est en 2000 qu’il décide de développer son projet chorégraphique.

C’est d’abord la Tradition, et toute la transmission orale et corporelle qu’elle porte en elle, qui captera son intérêt.

Une danse qui rassemble, qui unit, qui fait les liens entre les bals d’autrefois, les raves parties et les

rassemblements dansées.

Ce sont ensuite des notions de traces, de mémoires, de filiations qui le conduiront notamment en Algérie, à la

recherche de ses racines.

C’est ainsi qu’en 2009, l’homme et son parcours artistiques ont été percutés par les danses urbaines même si elles

étaient déjà présentes, comme un écho avant-coureur, dès ses premières créations.

Il envisage depuis la porosité des techniques entre elles comme un espace d’expérimentation qui dépasserait les

cadres et les appartenances techniques et esthétiques.

Chorégraphe de terrain c’est aussi dans la rencontre et le partage entre ses œuvres, les publics et les pratiques

qu’il développe de nombreux projets de territoires qui interrogent et définissent les frontières en creux d’un Ballet

du XXIème siècle ouvert et actuel.

Il a été décoré en juillet 2015 de l’ordre de Chevalier des Arts et des Lettres par Brigitte Lefèvre.

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